Caem I. Avery - Today you hurt me - I'm gonna heal tomorrow.

On ne choisit pas sa famille. C'est évident pour tout le monde, mais certains semblent l'oublier.

Tu n'es qu'un cousin, de l'Avery qui a commit toutes ces atrocités pendant la Guerre. Bien que tes grands-parents partagent totalement ses idéaux, mes parents eux, croyaient juste en la tradition sorcière. Jamais en toutes ces horreurs.
Tu as été élevé en tant que fils unique durant de longues années, car ils ont eut beaucoup de mal à produire un héritier. C'est un petit miracle que ta petite soeur ai finit par te rejoindre, cela leur a prit 13 ans.
Tu es très protecteur envers elle, tu la protèges du mieux que tu peux. Mais tu ne peux pas la protéger contre ta plus grande crainte : Qu'elle grandisse et affronte ce que tu as pu affronter toi même.
Tu ne veux pas qu'elle arrive à Poudlard en craignant d'avoir à dire son nom. Tu ne veux pas qu'elle voit elle aussi les premiers amis fait dans le train la dévisager en murmurant quand cet "Avery" fatidique sera prononcé. Tu te met à espérer qu'elle ne soit pas placée à Serpentard, pour que ça n'en rajoute pas sur ses frêles épaules au cliché du mangemort.

Tes parents t'avaient prévenu, bien sur. Que ton nom serait toujours associé au nom de ton oncle. Que tout le monde t'associerait à la Guerre, aux atrocités commises par cet homme que tu n'as jamais vu.
Tu ne pensais simplement pas qu'on allait toi aussi te prendre pour l'un de ces hommes. Tu ne pensais pas qu'on allait t'associer à des actes commis avant ta naissance.
Tu ne pensais pas être jugé pour quelque chose que tu n'as jamais fais.
Pourtant la vérité est là, tu le subis chaque jour. Les gryffondors qui t'insultent, qui crachent sur ton passage. Les fils de la générations tombés à la Guerre qui te dévisage et te craigne. Les gens qui t'évitent.
Tu subis tout ça. Tu dis que tu t'en fiches. Tu agis comme si c'était le cas. Tu as cette carapace dure et froide. Rien ne t'atteins, comme ça.
Sauf que tu as mal. Tu en as marre de cet isolement forcés. Tu aurais aimés pouvoir agir normalement. Tu aurais aimé qu'on ne te siffle pas dès que tu as la balle au Quidditch. Aimé que des professeurs ne te flique pas parce qu' "on ne sait jamais". Aimé ne pas être catégorisé.

Tu oublies un peu tout ça, dès que tu peux. Avec tes amis. Tu laisses tomber cette couverture et tu profites. Jusqu'à ce que quelqu'un leur demande ce qu'ils font à faire avec des mangemorts comme toi.
Tu as même finit par les rejoindre, ces jeunes extrêmistes qui jugent toutes les évolutions qui ont pu avoir lieu depuis la Guerre. Parce que tu finis par te dire qu'en eux, peut-être, tu finirais par te sentir à ta place.
Tu ne sais pas quoi faire pour exister par toi même. Mais tant pis. Tu te dis que ça iras mieux demain. Que tout finiras par s'arranger. Tu te débrouilleras seul s'il le faut.