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 Memories are timeless treasures of the heart

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Eléonore Lansburry
Poufsouffle

Eléonore Lansburry

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Memories are timeless treasures of the heart Empty
MessageSujet: Memories are timeless treasures of the heart   Memories are timeless treasures of the heart EmptyDim 21 Aoû - 21:05



   
   Memories are timeless treasures of the heart
   Constantin & Eléonore

J
e m'ennuyais. Indubitablement, je m'ennuyais. Le cours d'Histoire de la Magie me semblait inteeeeeerminable, je n'en pouvais plus. J'avais passé une bonne partie du cours à gribouiller sur mon cahier, essayant tant bien que mal de comprendre quelque chose à ce que notre professeur nous racontait. D'habitude j'appréciais ce cours, aujourd'hui pourtant j'en avais marre. Je sentais un léger mal de tête pointer le bout de son nez, ce qui n'arrangeait rien. Laissant échapper un soupir, je jetais un oeil impatient à ma montre, encore quelques minutes de torture et je pourrais me détendre à la bibliothèque devant un bon bouquin. Je tentais de garder une mine sérieuse lorsque la fin du cours sonna. Enfin ! Avec un empressement non dissimulé, je rangeais mes affaires dans mon sac avant de filer vers la bibliothèque.

Je marchais d'un pas léger avec un petit sourire en coin, bien contente que les cours se soient terminés. Je ne pensais même plus à mon mal de tête tellement j'étais contente de pouvoir me détendre à la bibliothèque. Beaucoup d'élèves rejoignirent leurs salles communes respectives, j'espérais être tranquille pour un moment. Je fus ravie de constater qu'en effet, il n'y avait pas grand monde. Je pris place à une table au fond de la salle en y déposant mon sac pour sortir mon carnet de croquis. Celui-ci se fit attendre, j'avais beau farfouiller je ne le trouvais pas. Prise de panique j'ai vidé tout le contenu de mon sac sur la table, aucune trace de mon précieux carnet. Mon sang ne fit qu'un tour, je l'avais probablement oublié quelque part. Je me suis précipitée hors de la bibliothèque pour retourner dans ma salle de cours précédente. Je me mis à courir dans les couloirs de l'école comme si ma vie en dépendait. Ce carnet avait une grande valeur sentimentale à mes yeux, ce fut un cadeau d'anniversaire de mon père peu de temps avant sa mort. Il ne me quittait plus. Dedans j'y conservais toutes mes idées de dessins mais surtout tous mes croquis d'ambiances ou d'animaux. Il me rappelait tant de souvenirs ...

Complètement essoufflée et affolée, je finis par arriver dans la salle. Tout en reprenant mon souffle, je balayais la salle du regard à la recherche de mon précieux carnet. J'en fis tout le tour, passant un rang après l'autre au peigne fin. Puis, sous une chaise au quatrième rang, je finis par le retrouver. Je l'ai serré contre mon coeur en fermant les yeux, heureuse de ne pas l'avoir égaré. Je repris la direction de la bibliothèque tout en feuilletant ce carnet ... Quelle ne fut pas ma surprise de constater que ce n'était pas le mien ! Les battements de mon coeur s'amplifièrent et l'angoisse s'empara peu à peu de moi. Je tournais des pages que je ne reconnaissais pas, des lignes entières de textes et pas un seul dessin. Le carnet semblait pourtant identique au mien. Il était en cuir avec de jolies surpiqures sur le devant qui formaient un soleil. Le tout attaché avec une lanière de cuir de la même couleur brune que le carnet et une pierre turquoise au bout de l'attache.

Je ne comprenais pas, j'étais complètement désemparée. Quelqu'un m'aurait joué un vilain tour et aurait remplacé ce carnet ? Qui ? Pourquoi ? Défaite, je retournais à la bibliothèque pour tenter d'y voir plus clair. Fatiguée d'avoir couru, je m'assis de tout mon poids sur la chaise. Je contemplais avec stupeur ce carnet, qui ne provoquait en moi une immense curiosité. A qui pouvait bien-t'il appartenir ? Provenait-il de la même boutique que le mien ? Les questions se bousculèrent les uns après les autres dans ma tête. Je pensais soudainement à la première page du carnet. Sur le mien, j'y avais noté mon prénom et ma maison. J'ouvris la première page de celui-ci pour constater qu'effectivement, il y avait des initiales "C. Carré". Le C laissait de nombreuses possibilités de prénoms masculins comme féminin, la tâche n'allait pas être aisée. Toutefois, j'étais bien déterminée à le lui restituer. J'espérais que la personne ayant trouvé mon carnet face de même ...
 
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Constantin Carré
Serdaigle

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Memories are timeless treasures of the heart Empty
MessageSujet: Re: Memories are timeless treasures of the heart   Memories are timeless treasures of the heart EmptySam 24 Sep - 23:15




Les jumeaux carnets
Eléonore & Constantin


Longs fils éclectiques qui venaient chatouiller tes yeux. Les mèches rebelles de ta tignasse terre d’ombre, ondulées et déformées par le vent. Des épis sur ta tête, des brins d’herbe arrosée par la douce rosée du matin – les perles de la douche que tu avais prise en te levant. Ta présence dans cette école, espèce d’intrus : les travaux, un stage peut-être, la curiosité. Qu’est ce que tu faisais là ? Qu’importait, Constantin. Tu ronflais, tu dormais, tu t’en foutais et tu perdais la notion du temps. Tu t’envolais dans un rêve et tu laissais tomber sans t’en rendre complètement compte un carnet : le tien. Il passa de mains en mains, dans ton rêve. Il alla de gauche à droite, de droite à gauche et de bas en haut. Il aspira les volutes de chocolat chaud que tu recrachais par le nez et prit appuis sur les vagues de fumée dans l’air. Il t’échappait, mais tu dormais.

Tu n’avais pourtant pas les yeux fermés. Non, tu écoutais, mais ta tête était un peu trop enfumée. Tes yeux semblaient hanter ton être, tu avais mit quoi dans ton chocolat ? Des pilules de sucre ou des bonbons de vodka ? Un mélange des deux, peut-être, tu partais un peu trop dans ta tête.

Quelque chose te réveilla, tu ne su si c’était quelqu’un ou quelque toi. C’était sans doute quelqu’elle, ou quelque lui qui trainait par là. Tu avais fini par te lever et t’en aller. Voler dans l’air, dans tes pensées, dans les yeux des autres. Il faisait clair au dehors, soleil et nuages. Tu passais d’un couloir à l’autre en gambadant d’une jambe à l’autre. Comme ça pendant longtemps, longtemps. Les murs froids en pierres te rappelèrent les années que tu avais passé à les regarder. Tu avais un jour été ici, pas en tant qu’intrus, mais en tant qu’ami. Puis le temps était partit, aussi vite qu’un éclair, aussi vite qu’un escargot sous l’emprise d’adrénaline. Tu vivais dans cet instant, qui passa tout aussi vite et laissa sa place à d’autres instants.

Ne s’écoulèrent que quelques minutes, quelques pensées avant que tu ne t’aperçoives que tu avais fait tomber ton carnet. Cependant ce n’était pas le tien, tu pu le comprendre assez rapidement. Les pages n’étaient pas couvertes de lettres, de mots, de phrases, mais de coups de crayon, de dessins de visages et paysages. Tu n’étais pas l’auteur de ce genre de texte, tu ne savais guère empoigner un crayon comme il le fallait. Tu devais toujours te relire trois fois avant de comprendre ce que tu avais marqué. Tu n’aurais pas pu dessiner dans ce cahier. Cahier qui, tu le pensais dur comme fer, était pourtant le tien. Il était exactement pareil, de la reliure jusqu’aux pages. C’était le tien, mais ça ne l’était pas. C’était étrange et dérangeant, tu frissonnas.

Tu t’énervas quelques secondes, le cœur battant et la respiration rapide. Comment avais-tu pu perdre un aussi précieux carnet ? Il voulait tout dire, il était la réponse à toutes tes questions. Mais il s’était envolé loin, à présent. Et tu n’avais qu’un nom et une maison en guise d’indices : E. Lansburry, Poufsouffle. C’était peut-être un voleur / une voleuse ? Tu ne voulais pas émettre de jugement trop rapide, mais tu tanguais entre colère et inquiétude. Tes pas te menèrent jusqu’à la bibliothèque, où tu t’installas brusquement à l’une des tables. Les sourcils froncés, tu ouvris le cahier, délicatement, comme si les dessins allaient subitement s’effacer pour laisser place à tes mots à toi. Cela n’arriva pas, à ta plus grande déception. Tu feuilletas alors l’objet entre tes mains, le regard vif, captant chacun des détails et coups de crayon. Tu attendis, effleura les pages d’une main, le menton posé dans l’autre. Tu attendis que quelqu’un arrive, comme par magie, pour t’échanger le tien, le vrai avec celui-ci.

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