3 Novembre 1999, dans les rues désertes de Rovaniemi, une jeune femme erre avec un petit tas de linge dans les bras. Elle marche vite et ne s'arrête que pour jeter un regard rapide et effrayé derrière elle. Elle court presque à présent, manque de trébucher, elle semble fragile et à chacun de ses pas, semble sur le point de s'écrouler. Mais il n'en est rien. Après quelques minutes de courses, son paquet bien serré contre son corps, elle s'arrête net devant une vieille bâtisse et retire la neige fraîchement tombé sur ses épaules.
Un bruit la surprend, elle tremble et sans regarder derrière elle, reprend sa course. Mais la fatigue et le froid la rattrape et elle finit par s'agenouiller dans l'épaisse neige, loin de la ville. Elle pose son petit paquet prêt d'elle, retire son manteau et couvre son bien avant de s'effondrer.
Le lendemain, Elizabeth, alors seulement âgée de quelques jours, ouvre les yeux. Il ne fait plus froid et on prend soin d'elle. Le personnel de l'orphelinat s'agite autour d'elle, surprit mais rassuré qu'elle n'ai rien. Elle a été amené dans la nuit, personne n'a vu par qui, une des femmes du personnel a entendu un bruit de porte que l'on ferme et inquiète s'était relevé pour voir de quoi il s'agissait, prête à houspiller l'enfant qui se serait relevé pour s'introduire dans la cuisine. Mais à sa grande surprise, elle trouva un tout jeune nouveau né emmitouflé dans une mystérieuse couverture bleu. La petite créature semblait un peu fiévreuse alors elle la veilla toute la nuit, espérant en apprendre plus dans les jours à venir.
Mais il n'en fut rien. Personne ne su jamais ce qui c'était passé et Elizabeth grandit.
Elizabeth allait souvent voir l'infirmière, non pas de son plein gré, mais parce qu'elle inquiétait beaucoup le personnel. Alors qu'elle avait 6 ans elle était revenu en courant dans salle principale, pleine de terre, les cheveux en batailles et pleines d'égratignures mais guillerette. Lorsqu'on lui avait demandé pour quelles raisons elle était dans cette état elle expliqua qu'elle était tombé dans le rosier, mais qu'alors qu'elle pleurait et se débattait, une ombre l'en avait sortir et avait nettoyer ses plaies.
Et l'ombre apparut dans de plus en plus de ses récits. On la croyait folle, on la traitait de menteuse aussi parfois. Mais à cette époque ça lui était bien égal.
Elle se plaisait à l'orphelinat, il lui en fallait peu pour être à son aise, et on la laissait volontiers courir dehors. Elle s'entendait bien avec tout le monde, c'était une jeune fille de 11 ans tout à fait joviale comme l'on en rencontre plein. Un seul garçon la maltraitait continuellement et la battait. Il avait son âge, mais était deux fois plus grand et plus fort qu'elle et en profitait pour la pousser dans les escaliers ou lui tirer les cheveux lorsqu'il se trouvait derrière elle en classe. Mais un jour, l'on vint chercher le garçon. Il monta dans une étrange voiture et disparut. Elizabeth s'était jeté sur la fenêtre, espérant voir qui était le curieux personnage qui pouvait bien avoir adopté son tortionnaire, mais elle ne vit qu'une ombre au côté du jeune garçon. Elle ne le revit jamais.
Lorsqu'elle avait environ 14 ans alors qu'elle étudiait dans un pensionnat de magie en Finlande, elle commença à s'interroger sur ses origines, d'où venait- elle ? Qui était ses parents ? Pourquoi l'avaient – ils abandonnés ? Elle savait que ses frais de scolarité étaient prit en charge, cela voulait bien dire que quelqu'un payait pour qu'on prenne soin d'elle ! Alors peut être qu'on viendrait la chercher ? Elle se mit en tête d'enquêter et de trouver l'identité de ses parents en trouvant d'où venait l'argent qui finançait son quotidien. Alors que tout le monde était endormi, elle se glissa hors du dortoir sur la pointe des pieds et se faufila dans le couloirs. Longeant les murs, aussi silencieuse que possible, son cœur battait la chamade, elle était certaine que toute son existence prendrait un tournant totalement différent lorsqu'elle aurait réussi à trouver le nom de ses parents. Une fois rendue dans le bureau de la directrice, elle entreprit de fouiller tout les tiroirs, elle avait emmené une lampe de poche et passa une bonne demi heure à fouiner avant de mettre la main sur un dossier à son nom.
Enfin ! - pensa – t – elle.
Elle ouvrit la pochette et son visage se décomposa, une incroyable quantité de petites enveloppes tomba à terre, une cinquantaine, peut être même une centaine de petites enveloppes bleus avec simplement écrit « Elizabeth Héléna Adler ». Lizzie se mit à genoux pour les ramasser et regarder leur contenue, mais elles étaient vides. Alors elle chercha dans la pochette si quelque chose lui avait échappé, elle ne trouva qu'un compte rendue des enveloppes reçus. Lorsqu'elle eu finit de lire elle rangea rapidement toute les enveloppes sauf une qu'elle glissa dans la poche de son pyjama et retourna dans le dortoir ou elle admira le bleu du papier en ce demandant, qui pouvait bien envoyer chaque mois, une somme en liquide pour qu'on s'occupe d'elle ?
Les années qui suivirent, l'ombre fit quelques nouvelles apparitions chevaleresques, jusqu'à ce qu'elle ,décide de quitter le pensionnat pour rejoindre une véritable école de magie...
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