Pierre est venu au monde un matin de 1er avril, annonçant déjà l'enfant taquin qu'il deviendrait quelques années plus tard.
Il est né dans une famille on ne peut plus banale, avec une mère, un père, et lui-même, seul enfant de la famille. Ses parents tenaient une boutique de babioles, dans une ville du nord de l'Angleterre, le genre de ville ni trop grande, ni trop petite, qui ont l'avantage d'avoir la nature à portée de main et le confort de la ville. C'est là que Pierre Balthazar Brown a grandit.
Balthazar, c'est le nom de son grand-père maternelle, celui qui a vécu avec la famille jusqu'à ce qu'il meurt, quand Pierre avait 8 ans. Bien sûr, une mort n'est jamais un événement joyeux, mais il était vieux, et toute la famille savait que ça arrivait un jour. Pierre lui même a très vite compris et encaisser le choc, même s'il aimait beaucoup son grand-père. C'est d'ailleurs lui qui lui a transmit sa passion de l'innovation. Dans sa jeunesse, Balthazar c'était fait une petite réputation en tant que fabriquant de jouet farfelu, et il avait dévoiler tout ces secrets à son petit-fils. Celui-ci en avait été ravi, lui qui était né avec une soif de savoir et une curiosité à toute épreuve. Il voulait tout savoir, tout découvrir, pouvoir inventer et innover, ne jamais connaître les limites du possible.
Mis à part ça, Pierre avait vécu une jeunesse plutôt heureuse, et assez ordinaire. De bonne notes à l'école, des amis pour faire les 400 coups, des parents présent. Une atmosphère qui lui avait permis de s'adonner à sa passion de création de machine, principalement dédié à l'emmerdement de ceux qui l'entouraient, ou bien à tenter des choses comme... s'envoler du toit avec une réplique d'un deltaplane en carton. Ce qui lui valaient souvent de se faire engueuler par ses parents, qui avaient constamment peur de la nouvelle idée qui traverserait l'esprit de leurs fils.
Si bien que le jour de ses onze ans, lorsqu'une lettre arriva qui annonçait que leur fils était un sorcier, les deux parents ne se privèrent pas de rire. C'est lorsque que Pierre leur affirma envers et contre tout que ce n'était pas lui que ses géniteurs se regardèrent, perplexes.
On tenta de lui expliquer, des heures durant, que cela ne servait à rien de mentir, et que s'il continuait à agir de la sorte, on allait devoir l'emmener voir un psychologue. Mais rien n'y faisait, l'enfant restait sur ses positions : il n'y était pour rien.
Et c'est après un discours des plus argumentatifs et convainquant sur la conviction de Pierre que la magie n'était qu'une invention absurde faite par des écrivains ratés manquant d'imagination pour penser à de vrais machines qui pourrait fonctionner en respectant les lois scientifiques que ses parents comprirent que leurs fils n'y était pour rien. Il ne restait alors plus qu'une solution ; il était bien un sorcier. Sa mère s'expliquait enfin certains faits étranges qui avait eu lieu en présence de leur fils, comme cette fameuse fois avec le deltaplane où elle avait eu l'impression qu'il s'était arrêter un dixième de seconde au dessus du sol avant de tomber, ce qui lui avait éviter inexplicablement de nombreuses fractures.
Et c'est ainsi que Pierre entra à Poudlard et découvrit le merveilleux monde des sorciers.
Lui qui, alors, n'avait estimé la magie que comme tour de passe-passe, était propulsé dans un monde de milles possibles, un monde qui, à son sens, lui faisait cent promesses à chaque coins de rues. A peine avait-il pris conscience que la magie existait bel et bien, que l'on pouvait faire des choses extraordinaires avec elle, que déjà il pensait à l'associer à ses machines. Pour ça, il lui fallait tout connaitre, tout apprendre sur ce qu'elle était, d'où elle venait. Sa soif de connaissance était insatiable, et cela n'étonna personne qu'il fût envoyer à Serdaigle, après tout, n'avait-il pas déjà lu tout les bouquins demandés avant même la rentrée ? A vrai dire, il avait même déjà commencé ceux de deuxième année.
Il ne tarda pas non plus à se faire connaître pour ses brillantes inventions, comme notamment les lunettes de sommeil, de parfaites répliques de lunettes, avec à la place des verres une photo sorcière des yeux de l'utilisateur, qui pouvait ainsi mimer le regard ainsi que le clignement d’œil. Toute première invention de Pierre, très simple mais fort appréciés par les dormeurs chroniques. (à noté qu'une version un peu amélioré provoquant une sensation de picotement derrière les oreilles lorsque le nom de l'utilisateur est prononcer à haute voix fût rapidement élaboré par l'inventeur)
Et ce n'était alors que le début d'une merveilleuse aventure fait de magie.. et de machine.